Les recherches en sciences sociales des fondateurs de Datactivist ont nourri une conviction : il est essentiel de placer les usagers au cœur des politiques d’open data. Dans sa thèse de doctorat, Samuel Goëta a montré que les données publiées sur les portails open data répondent souvent à une logique de l’offre : les agents dans les administrations choisissent quelles données sont ouvertes et comment elles seront publiées sans prendre en compte les besoins des usagers des données.
Dans ses travaux en sociologie électorale, Joël Gombin a éprouvé les limites des données ouvertes : trop agrégées, rarement à jour mal documentées, parfois inutilisables. Et, pour les agents, c’est un travail considérable pour des données qui sont parfois peu ou pas utilisées.
Voulant mettre notre expertise au service des producteurs de données ouvertes et de leurs réutilisateurs, nous avons créé la société coopérative Datactivist pour ouvrir les données et les rendre utiles et utilisées.
La coopérative s’est vite agrandie pour accompagner des organisations de tout type (secteur public, entreprises, ONG) dans l’ouverture de leurs données, l’utilisation de données ouvertes et les demandes d’ouverture de données.
Pure player de l’open data, nous accompagnons nos clients à travers des activités de conseil allant de la définition à la mise en œuvre opérationnelle d’une stratégie open data, de formation replaçant l’ouverture des données dans le contexte général des révolutions des données et de la data science, et de médiation pour accompagner la réutilisation de données par un public de spécialistes ou de novices.
L’ouverture des données réduit les asymétries d’information et crée une société plus égalitaire. Aujourd’hui inscrite dans la loi en France, l’ouverture des données par principe trouve ses fondements dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui stipule que « la Société a le droit de demander compte à tout Agent public de son administration.» En donnant accès au fondement de l’information et du savoir, l’ouverture des données renouvelle la transparence, casse les silos informationnels et favorise la participation.
Concrètement :
Nous sommes conscients que donner accès aux données ne suffit pas. Défenseurs de la data literacy, nous inscrivant dans l’histoire de l’éducation populaire, nous soutenons que donner du sens aux données est une compétence essentielle qui ne doit plus être réservée à une frange de la population. Les données faisant tenir la réalité selon l’expression d’Alain Desrosières, nous voulons permettre à chacun de s’approprier les données sans naïveté, mais sans pessimisme.
Concrètement :
Nous croyons en l’intelligence collective et la gouvernance ouverte. Cette vision, nous la défendons aussi pour l’open data. Nous souhaitons que les données ouvertes deviennent une ressource gérée avec ses usagers, autrement dit un commun. Cela suppose de se concerter avec les parties prenantes et d’ouvrir la gouvernance.
Concrètement :
On ne vit qu’une fois : le temps que nous passons à travailler doit être au maximum utile, épanouissant et respectueux de nos vies. Les données, leur partage et la créativité qui en découlent peuvent être source de satisfaction et de réjouissance.
Concrètement :
Les membres de l’équipe que nous avons constituée sont tous et toutes marqués, dans leur trajectoire, par le fait d’avoir noué une relation personnelle forte à la donnée, en souhaitant la mettre au service du bien commun et du plus grand nombre, que ce soit au travers de leurs choix professionnels ou de leurs engagements personnels, qui sont souvent entremêlés. La donnée sera un outil d’empowerment ou ne sera pas.
est sociologue. Sa thèse entre dans les coulisses de l'open data et interroge les conditions de mise en œuvre de ces projets. Il est co-fondateur de l'association Open Knowledge France où il milite pour que l'ouverture du savoir bénéficie à tous.
[email protected]Archéologue pendant une quinzaine d'année, Magalie a dirigé des opérations de fouille en France et à l’étranger avant de se reconvertir dans la géomatique. Ses centres d’intérêts professionnels la poussent désormais vers l’open data et l’animation d’équipes. Elle a une prédilection toute particulière pour la cartographie libre et le crowdsourcing.
[email protected]est doctorant au Centre de Sociologie de l'Innovation (CSI) de l'École des Mines. Chez Datactivist il aide des acteurs divers dans leurs démarches d’ouverture et de réutilisation des données en France et à l’étranger. Allyson s’intéresse spécialement au rôle de la data dans la construction des villes intelligentes et durables.
[email protected]Depuis 1999, elle assume différentes fonctions de développement et d’accompagnement de projets dans le champ culturel et l’économie sociale et solidaire. Forte de cette expérience complétée par un master 2 en gestion, elle bâtit son parcours et ses enseignements en défendant des projets singuliers, innovants et porteurs de sens.
[email protected]est archiviste de formation. Elle a été chargée de projets d'archivage de données et déléguée à la protection des données dans des collectivités, dont, dernièrement à la Région Bretagne. Elle s'intéresse particulièrement aux questions juridiques et au cycle de vie des données, de leur production à leur réutilisation.
[email protected]est juriste spécialisée en droit de la commande publique. Au cours des 10 dernières années, elle a été acheteur au sein de collectivités territoriales et services de l'Etat (CNIL, PFRA) ainsi que consultante juridique à la DAJ de Bercy. Elle est notamment en charge d'accompagner les acteurs publics dans l'ouverture des données de la commande publique.
[email protected]est spécialisé en stratégie numérique publique. Il a porté plusieurs projets d’envergures à la Métropole Européenne de Lille dans le domaine de la ville intelligente et de l’inclusion numérique. Depuis 2019, il travaille particulièrement sur l’amélioration des politiques publiques par l’ouverture et l’exploitation de données. Il a rejoint Datactivist en 2021.
[email protected]est diplômé du Master Informatique Intelligence Artificielle de l'université d'Aix-Marseille. Il aide également l'équipe à développer différents outils permettant d'améliorer l'accessibilité aux données.
[email protected]Diplômée du Master Econométrie Appliquée de l'Université de Nantes, elle est passionnée par l'analyse de données. Elle travaille sur différents projets pour faire parler les données ouvertes au moyen de visualisations et d'études économétriques, allant de la récolte des données à leur analyse.
[email protected]est chercheur en systèmes d'information, spécialisé en design science. Il conçoit et prototype des dispositifs pour faciliter la construction des usages des données ouvertes. Il se concentre tout particulièrement sur le développement d'un cadre de travail collaboratif dédié : l'Open Data Canvas.
[email protected]est actuellement en alternance en Master 2 Stratégies territoriales et urbaines a SciencesPo Paris. D'une formation franco-allemande centrée sur les politique publiques liées au numérique et aux territoires, il a intégré Datactivist en 2021. Clément est bien résolu à mettre son expérience en analyse de données acquise à Berlin au service tous types d'organisations dans l'ouverture et la réutilisation de leurs données.
[email protected]est ingénieur et spécialiste des infrastructures d'utilités. Il a d'abord travaillé dans les télécommunications puis dans l'édition de logiciels d'optimisation pour l'industrie. Depuis 2018, il est administrateur de l'association OpenStreetMap France et s’investit particulièrement dans l'ouverture des données des systèmes énergétiques.
[email protected]est chercheuse en science politique. Au cours de sa thèse elle s’est intéressée aux controverses contemporaines de la « ville intelligente », à travers l’étude de groupes d’acteurs non-institutionnels. Elle rejoint Datactivist en février 2022 en tant que chercheuse-consultante et travaille en particulier sur les standards de données territoriales.
[email protected]Spécialiste des enjeux numériques et passionnée de données, Maëlle Fouquenet s'est formée à l'analyse de données (en python) et accompagne les institutions publiques dans leur démarche d'ouverture de données et de transparence. Elle développe également une expertise sur les questions de genre et de données, et s'intéresse fortement aux enjeux liés aux algorithmes.
[email protected]Après 10 ans d’événementiel, elle se reconvertit dans le digital. Lors de son MBA, elle s’intéresse particulièrement à l’open data. Sa thèse professionnelle “Open data, allez on y va !” est dédiée aux collectivités novices et parfois réticentes à engager la démarche. Sarah apporte son expertise en gestion de projet avec une appétence particulière pour les événements data.
[email protected]Historienne et archiviste de formation, elle travaille à l’entrecroisement de la recherche, de la médiation scientifique, des sciences de l’information et de l’ingénierie numérique. Spécialisée dans la gouvernance et la curation des données de recherche dans le cadre de la Science ouverte, elle accompagne les communautés scientifiques dans l’ouverture, le partage, la diffusion et la pérennisation de leurs résultats.
[email protected]est diplômée du Master Épistémologie et ingénierie de la science ouverte de Lyon 1, elle s’est spécialisée dans la gestion et la diffusion des données de la recherche par le vecteur des plans de gestion des données. Candice s’intéresse plus largement à la science ouverte et l’écosystème des publications scientifiques.
[email protected]Laurane est diplômée d’un master en droit de l’innovation et du patrimoine culturel. Elle fait un passage par l’association Open Law* Le droit ouvert avant de rejoindre le 110 bis, laboratoire d’innovation du ministère de l’Education nationale en tant que chargée de projets. C'est en septembre 2023 qu'elle intègre Datactivist comme médiatrice de données / apprentie designer en alternance avec le Master spécialisé sustainable innovation by design de l’ENSCi les Ateliers. Elle s’intéresse entre autres à l'open innovation, au data féminisme et au design des politiques publiques.
[email protected]Est docteur en science politique. Il a piloté plusieurs projets de coopération internationale à la frontière entre données et politiques publiques, et a travaillé à l’OCDE sur la construction d’indicateurs relatifs à l’attractivité régionale et à l’efficacité de l’aide au développement. Il est chargé du développement des partenariats européens et internationaux de Datactivist.
[email protected]Docteur en psychologie cognitive, Margaux Larre-Perez est aussi une activiste de longue date en faveur de l’open access. Forte d’une double expérience de recherche et en bibliothèque universitaire, elle est spécialiste de la formation et l’accompagnement des institutions en matière de science ouverte. Son expertise concerne plus particulièrement l’écosystème des publications scientifiques et les problématiques liées à leur ouverture (modèles économiques, bibliométrie…).
[email protected]Loup coordonne au sein de Datactivist un projet de recherche-action sur la médiation aux algorithmes : une approche qui renforcera l'implication des usagers et le dialogue autour de la définition des règles de fonctionnement des algorithmes. Il est chercheur associé au médialab de Sciences Po et au Centre of Excellence for Automated Decision-Making and Society de l'Université de Melbourne. Durant sa thèse, il a réalisé une enquête sur la mise en transparence des algorithmes des administrations publiques françaises. Après sa thèse il a mené un projet sur les implications environnementales de l'intelligence artificielle, des data centers et câbles sous-marins de télécommunications. Il est également co-rédacteur en chef de Tèque, une revue de critique des technologies publiée par Audimat éditions.
[email protected]